Né le 11 mai 1852 à Mont-Saint-Aignan (Seine-Inférieure) ; demeurant à Rouen, 37, rue du Vertbois ; comptable.
Célibataire, Léon Baiwir s’enrôla au 1er Siège de Paris dans la 6e compagnie sédentaire du 100e bataillon de la Garde nationale et cessa son service au moment de l’armistice. Son père ayant été arrêté, le 25 mars 1871, par les fédérés, Baiwir s’adressa à Philippe, maire du XIIe arr. qui consentit, dit Baiwir, à libérer le père à condition que le fils servît la Commune comme employé à la mairie du XIIe ; il y remplit les fonctions de secrétaire de Philippe et cessa ses fonctions le 25 mai.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 2 octobre 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique, peine commuée, le 12 février 1873, en cinq ans de prison, la dégradation étant maintenue ; le reste lui fut remis le 1er septembre 1876.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/783 et BB 27.