Né le 8 mai 1835 à Paris ; cordonnier ; communard.
Victor Barat était marié et père de cinq enfants. Il avait fait un congé au 50e régiment de ligne, avec grade de caporal. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut nommé sous-officier au 119e bataillon, puis élu lieutenant ; il combattit à Châtillon et Courbevoie. Demeuré dans une compagnie sédentaire, il fut condamné, le 9 octobre 1871, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation civique ; remise de sa peine lui fut faite le 15 janvier 1879. À Nouméa, où on l’avait représenté d’abord comme un ivrogne et quelqu’un d’endetté, on dit qu’ensuite il vécut en bons rapports avec sa femme et ses enfants ; il fut « tisanier » à l’hôpital de l’île des Pins jusqu’à sa libération.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/731.