Né le 11 septembre 1824 à Montlandon (Eure-et-Loir) ; demeurant à Paris ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Gabriel Barbet était veuf, père de deux enfants, il était agent d’affaires — ou directeur d’une agence de pompes funèbres. Il avait été condamné le 26 mars 1859 à trois mois de prison pour escroquerie, le 30 octobre 1867 à huit jours pour coups et blessures.
Pendant la Commune de Paris, il appartint au 108e bataillon de la Garde nationale et, avec sa compagnie sédentaire, prit part, le 3 avril 1871, à la sortie du mont Valérien ; il dit n’avoir plus fait de sortie ensuite, mais un nommé Cadot, sous-lieutenant au 108e bataillon, prétendit au contraire que Barbet avait suivi son bataillon dans tous les engagements ; il aurait aidé à construire une barricade, rue du Château-d’Eau ; le 4e conseil de guerre le condamna, le 2 octobre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique, peine qui lui fut remise le 14 février 1878, l’obligation de résidence étant elle-même remise le 15 janvier 1879 ; il rentra en France avec la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.