Né en 1842 ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Antoine Bardet était marié et sans enfant. Pour avoir servi la Commune de Paris, il fut condamné, le 3 avril 1876, à dix ans de travaux forcés et à dix ans de surveillance. Auparavant, il avait été condamné, le 25 juin 1873, à 5 F d’amende pour outrages et rébellion envers agents ; à Nouméa, il fut condamné à cinq ans de travaux forcés pour vol qualifié ; amnistié en 1879, il revint avec la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/860 B. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.