Né le 13 janvier 1819 à Luçon (Vendée) ; ouvrier sellier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jean-Jacques Bardet était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, il appartenait au bataillon des Francs-Tireurs des Ternes ; licencié le 31 mars 1871 seulement, il passa à la 1re compagnie de marche du 90e bataillon ; au début d’avril, il alla un jour à Neuilly ; le 23 mai, il défendit une barricade près de la porte Saint-Ouen et fut fait prisonnier, le 28, au lac Saint-Fargeau.
En juillet 1870, il avait été condamné à quinze jours de prison pour vagabondage ; le 20e conseil de guerre le condamna, le 15 février 1872, à la déportation simple. Il travailla comme bourrelier à la presqu’île Ducos et mourut à l’hôpital de Numbo le 18 août 1872.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739 et H Colonies 70.