Par Pierre-Henri Zaidman
Né le 28 mars 1835 à Paris (XIIe arr. ancien) ; marchand bimbelotier ; domicilié 234, rue Saint-Antoine (Paris, IVe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Bareteau était marié et père de deux enfants. On dit qu’il avait quitté sa femme qu’il maltraitait, et vivait en concubinage. Il était présenté comme « la terreur du quartier ». Pendant le Siège de Paris, il était entré parmi les mariniers sauveteurs de la Seine et avait été renvoyé pour indiscipline.
Au début du mois d’avril 1871, il fut incorporé comme clairon dans la 4e compagnie de marche du 95e bataillon fédéré ; il occupa durant cinq jours le fort de Vanves dans le courant d’avril, et on lui reprocha des arrestations arbitraires.
Le 12e conseil de guerre le condamna, le 20 janvier 1872, à vingt ans de travaux forcés. Détenu à Toulon, il embarqua le 19 avril 1873 ; sa peine fut remise le 27 novembre 1879. Il rentra par le Tage le 11 août 1880.
Il mourut le 28 décembre 1898 et fut enterré au cimetière de Bagneux (Seine).
Par Pierre-Henri Zaidman
SOURCES : Arch. Paris, D2R4 50. — Arch Min Guerre, GR 8 J 321 (145). — Arch. Nat., BB 24/749. — ANOM, COL H 115. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Registre cimetière de Bagneux, 14 décembre 1898 - 1er janvier 1899 (2861).