Né le 12 novembre 1852 à Paris et y demeurant, 13, passage Pecquay (IVe arr.) ; marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Léon Barillet était célibataire. Incorporé le 12 août 1870 au 121e régiment de ligne, engagé volontaire pour la durée de la guerre, il quitta son bataillon cantonné à Drancy, le 24 décembre suivant, et n’y reparut que le 3 février 1871. Incarcéré au Cherche-Midi, libéré par les insurgés le 21 mars, il entra vers le 15 avril à la 4e compagnie de marche du 55e bataillon fédéré et fut fait prisonnier par les Prussiens, le 28 mai, à la porte de Romainville.
« Il n’est pas question à son égard d’opinions politiques », affirme un rapport de police. Le 1er conseil de guerre le condamna, le 20 mai 1872, à la déportation simple et à la dégradation militaire ; peine remise le 15 janvier 1875. Il fut ramené par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/784. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.