BARON Ferdinand

Né le 9 février 1854 à Paris, y demeurant 51, chaussée du Maine ; ajusteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Ferdinand Baron était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut engagé volontaire au 21e régiment de ligne ; après sa libération, il resta chez ses parents jusqu’au 16 avril 1871 et entra alors à la 3e compagnie de marche du 202e bataillon fédéré ; il fut fait prisonnier, le 22 mai, à Passy.
Il avait déjà subi trois condamnations, dont l’une à huit mois de prison pour vol ; il était détenu à la colonie agricole de Cîteaux (Côte d’Or) pour jeunes détenus, et s’était enfui au moment de l’arrivée des Prussiens, pour s’engager à Chalon-sur-Saône. Le 26e conseil de guerre le condamna, le 8 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; peine commuée, le 25 novembre 1872, en déportation simple. Il fut débarqué à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 30 avril 1877 sous obligation de résidence, elle-même remise le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51878, notice BARON Ferdinand , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 octobre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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