Né le 5 juin 1826 à Saint-Avit (Puy-de-Dôme) ; demeurant à Paris, 4, rue de la Terrasse (XVIIe arr.) ; peintre en bâtiment ; communard.
François Barrier était marié et père de trois enfants. Il avait servi treize ans dans l’infanterie de marine et au 7e régiment de ligne ; libéré en 1860 avec un certificat de bonne conduite, il s’enrôla pendant le 1er Siège de Paris dans la guérilla de l’Île de France et fut nommé sous-lieutenant. À la fin de mars 1871, il entra comme simple garde à la 2e compagnie sédentaire du 118e bataillon et devint lieutenant, le 13 avril ; il passa, le 26 avril, à la 2e compagnie de marche.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 17 mai 1873, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il fut débarqué à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut commuée, le 23 juillet 1877, en sept ans de détention et remise le 9 septembre 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/792 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.