BARTAUX Antoine, Joseph

Antoine Bartaux était marié et père d’un enfant. Il avait été condamné, le 7 novembre 1833, à huit jours de prison pour provocation à commettre un délit.
Ancien gendarme, il fut garde, pendant le 1er Siège de Paris, à la 8e compagnie sédentaire du 175e bataillon de la Garde nationale, et continua après le 18 mars 1871 ; il cessa tout service le 12 mai. On lui reprocha l’arrestation, le 11 mai, d’un abbé demeuré à Mazas jusqu’au 25 mai. L’abbé, en tenue civile, aurait dit dans un groupe de curieux, place Vendôme, lors de la chute de la colonne, « qu’il y aurait encore bien des victimes avant que la colonne Vendôme ne tombât ».
Bartaux fut condamné, le 16 septembre 1872, par le 5e conseil de guerre, à trois ans de prison : peine réduite à deux ans et demi le 17 septembre 1873.