Né vers 1828 ; ouvrier passementier à Saint-Étienne (Loire) ; participant à la Commune de Saint-Étienne.
Marié et père de deux enfants, Simon Basson était capitaine de la Garde nationale. Le 25 mars 1871, il fit battre le rappel comme on le lui avait ordonné, se mit à la tête de ses 32 hommes (effectif présent), assista à la fusillade sur la place de l’Hôtel de Ville, puis se retira chez lui et ne revint qu’après le meurtre du préfet de l’Espée. La cour d’assises de Riom le condamna à un an de prison. Il n’avait subi antérieurement aucune condamnation. Voir Benoît Thibaudier.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/863.