Né le 17 juillet 1836 à Saligny-sur-Roudon (Allier), demeurant à Paris, 13, rue de Villejuif, XIIIe arr. ; terrassier ; communard.
Jean Bassot était célibataire et avait été condamné en 1862 pour adultère.
Pendant l’insurrection, il fut simple garde à la 3e compagnie de marche du 176e bataillon de la Garde nationale ; envoyé aux Hautes-Bruyères dans le courant d’avril 1871, il y resta jusqu’au 24 mai et rentra à Paris ; blessé à une barricade de la barrière d’Italie, le 25 mai, il fut soigné à l’ambulance de la rue Vandrezanne et arrêté le 26 mai.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 6 février 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique, peine remise le 17 mai 1879. Il rentra par la Loire. Il avait signé d’une croix son certificat de libération.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/765. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.