Né le 30 août 1832 à Saint-Symphorien-sur-Couze (Haute-Vienne) d’un père cultivateur ; ouvrier maçon ; communard.
Célibataire, Pierre Batier n’avait pas été militaire en raison d’un défaut de taille. Simple garde dans une compagnie de marche du 150e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège de Paris et sous la Commune, il fut fait prisonnier le 28 mai 1871.
Il avait servi par besoin, affirma-t-il, mais il ne manifesta aucun repentir. Condamné, le 23 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple, il fut libéré en novembre 1876 après une première commutation en cinq ans de détention, en 1874 ; il était alors à Quélern ; placé sous surveillance de la police, il en sollicita la remise en novembre 1878 ; il était alors domicilié à Paris (Ve arr.), 17, rue Saint-Jacques, et employé chez un entrepreneur de la ville de Paris.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805, BB 27 et H colonies 249. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.