Né le 13 août 1832 à Nancy (Meurthe) ; demeurant à Paris, 160, route d’Asnières (XVIIe arr.) ; garçon marchand de vins ; communard.
Auguste Batlot était célibataire. Engagé durant le 1er Siège de Paris aux Francs-Tireurs volontaires de la France, il obtint le grade de sergent-major. Son corps fut licencié après l’armistice et il perçut la solde jusqu’à la fin de mars 1871. Le 2 avril, avec quelques fédérés, il arrêta Mourleau, adjudant des Volontaires de la France, et assista ensuite le commissaire de police dans ses perquisitions ; au début d’avril, il était entré dans la compagnie des tirailleurs du 90e bataillon. À partir du 24 avril, il se retira chez son patron, 160, route d’Asnières, jusqu’au 24 mai, puis chez un ami jusqu’au 3 juin, jour où il fut arrêté.
Le 9e conseil de guerre le condamna, le 21 octobre 1871, à cinq ans de prison et cinq ans de surveillance ; peine réduite à quatre ans le 5 décembre 1874, avec maintien des cinq ans de surveillance.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/772.