Né le 4 juin 1830 à Saint-Clar (Gers) ; tailleur d’habits à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; participant à la Commune de Marseille, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Alexandre Bauche était veuf et sans enfant. Il fut condamné par le conseil de guerre, à cinq ans de travaux forcés pour sa participation à la Commune de Marseille, 23 mars-4 avril 1871. Il avait reçu une balle dans la poitrine et il dut être reconduit à l’hôpital après son interrogatoire devant le conseil de guerre.
Il avait encouru auparavant trois condamnations politiques : huit jours de prison et 16 F d’amende, en 1849, pour avoir interrompu des cérémonies du culte ; 10 F d’amende, le 9 janvier 1850, pour outrages envers un commissaire de police ; 10 F d’amende, le 24 avril 1850, pour outrages envers « les dépositaires de la force publique ».
Amnistié en 1879, il fut rapatrié, en 1883, par le Tage. La même année, il demanda à retourner en Nouvelle-Calédonie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/729 et H 116. — Gazette des Tribunaux, juin-juillet 1871.