BAUDOIN Théophile [BAUDOIN Jean, Théophile (ou BAUDOUIN ? ou BEAUDOUIN ?)]

Né le 6 mars 1835 à Paris, y demeurant ; opticien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Théophile Baudoin était marié et père de deux enfants ; frère de Baudoin Adolphe. Garde à la 3e compagnie du 122e bataillon de la Garde nationale, il se fit remarquer ainsi que son frère Adolphe par son exaltation en faveur de la Commune de Paris et fut délégué au Comité central, dit un témoin. On lui reprochait des arrestations, notamment de la dame Lécuyer (24-26 mai). Théophile nia avoir arrêté cette femme ; il dit n’avoir jamais été condamné. On lui reprocha également le pillage de l’église Saint-Éloi. Le 5e conseil de guerre le condamna, le 8 mars 1872, aux travaux forcés à perpétuité ; peine remise le 15 janvier 1875. Il était mort à l’île Nou (Nouvelle-Calédonie). On l’amnistia en 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52080, notice BAUDOIN Théophile [BAUDOIN Jean, Théophile (ou BAUDOUIN ? ou BEAUDOUIN ?)] , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 novembre 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Gazette des Tribunaux, 9 mars 1872. — Vuillaume, Mes Cahiers rouges au temps de la Commune, Club français du Livre, Paris, 1953.

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