Né le 9 février 1846 à Rouen (Seine-Inférieure), mort le 29 juin 1893 ; journaliste ; communard.
Journaliste à La Réforme, puis à La Marseillaise. Il fut condamné à six mois de prison pour avoir crié : « Vive la République », au passage de Napoléon III, le 8 février 1870, aux Tuileries.
Il participa ensuite à la Commune de Paris, et collabora à La Nouvelle République, 19 mars-1er avril 1871, dont la rédacteur en chef était Paschal Grousset.
Il se réfugia en Suisse, — il en aurait franchi la frontière dans un corbillard (M. Vuillaume) — en Autriche, en Italie, en Belgique et rentra en France, en 1876. Candidat « socialiste révisionniste » aux élections législatives de 1889 dans la circonscription de Montluçon-Est, il obtint 823 voix sur 16 214 votant et 20 803 inscrits.
Journaliste au Petit Parisien, à L’Homme libre, au Rappel, à L’Intransigeant, il est également l’auteur de romans, de comédies et de poèmes.
SOURCES : Arch. PPo., B a/438 et listes de contumaces. — La Comune di Parigi, Feltrinelli Editore, Milano, 1957 (G. Del Bo). — M. Vuillaume, Mes Cahiers rouges au temps de la Commune, Club français du Livre, Paris, 1953, p. 398. — Note de Jean Maitron.