Né le 14 janvier 1853 à Montmorency (Seine-et-Oise) ; demeurant à Soisy-sous-Montmorency (vraisemblablement, car ce pourrait être aussi Soisy-sur-École ou Soisy-sur-Seine) (Seine-et-Oise) ; mécanicien ; communard.
Camille Beaucamps était célibataire. Engagé volontaire au 19e bataillon de chasseurs à pied pour la durée de la guerre, libéré à l’armistice, il revint chez ses parents à Soisy.
Le 19 mars 1871, apprenant la proclamation de la Commune, il vint à Paris, fut arrêté dès son arrivée, dit-il, et incorporé dans les Marins de la Garde nationale, devenus plus tard fusiliers marins. Il fit le service de garde ; vers la fin de la Commune il fut embarqué quatre jours en qualité de chauffeur sur une canonnière de la flottille fédérée ; le 23 mai, malade, il entra à l’hôpital de la Charité et y fut arrêté le 30.
Le 9e conseil de guerre de Sèvres (Seine-et-Oise) le condamna, pour port d’armes, le 10 janvier 1872, à deux ans de prison. Il fut incarcéré le 13 février 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et transféré le 28 novembre 1872 à Landerneau (Finistère). Il portait un tatouage de zouave.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/763. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 1362. — Note de J.-Y. Mollier.