Par Justinien Raymond
Mort en 1932 à Argenteuil (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; cheminot ; syndicaliste de Seine-et-Oise.
Vers 1896, Jouandanne fut chef du chantier de Port-Marly (Seine-et-Oise) de la Chevalerie du Travail.
Membre du groupe socialiste de Port-Marly, Jouandanne prit, en 1898, l’initiative de la création d’une fédération départementale ; elle naquit d’un congrès tenu à Paris en septembre sous le nom d’Alliance socialiste révolutionnaire dont il fut le secrétaire adjoint. Deux ans plus tard, au congrès de Paris, salle Wagram, il représenta les groupes socialistes du Bas-Meudon et du canton de Palaiseau. Après la scission survenue au lendemain du congrès de Lyon (1901), Jouandanne fut de ceux qui suivirent les fondateurs du PS de France et il devint secrétaire de la fédération socialiste révolutionnaire qui s’affilia à ce dernier, d’autres constituant une fédération du PSF. Entré au comité national du PS de France, il en devint un des secrétaires avec Bracke et Dubreuilh.
Jouandanne, qui était magasinier aux chemins de fer, fut contraint de quitter son emploi en raison de ses activités politiques. Il avait toujours milité dans le mouvement coopérateur et trouva refuge comme comptable au Magasin de Gros des coopératives.
Après la guerre, Jouandanne demeura dans le Parti socialiste SFIO.
Par Justinien Raymond
SOURCES : Compte rendu du congrès de Wagram. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes III, op. cit., p. 248 à 270, passim. — M. Dommanget, La Chevalerie du Travail française, 1893-1911, Lausanne, 1967, p. 308-309. — Le Congrès de Tours : Édition critique, op. cit.