Né le 7 mai 1839 à L’Isle-sur-le-Doubs (Doubs) ; tailleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
François Belfils était marié et sans enfant. Garde, pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, à la 2e compagnie de marche du 97e bataillon de la Garde nationale, il paraît toutefois avoir continué à travailler pendant presque toute la durée de l’insurrection ; sous la Commune, il fit 24 heures de salle de police pour refus de service.
Présenté, par le commissaire de police de la Maison-Blanche (XIIIe arr.), sous les traits d’un « communiste enragé », il fut condamné, le 20 mai 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine fut commuée, le 31 octobre 1878 en sept ans et demi de détention. Il fut amnistié le 15 janvier 1879, mais mourut le 13 février 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766 et H colonies 71. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.