Né le 16 juin 1847 à Vanves (Seine), demeurant à Paris, 90, rue de Vanves (XIVe arr.) ; ajusteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Paul Belin, frère de Armand, Victor Belin, était célibataire. Garde mobile durant le 1er Siège de Paris, il fut licencié fin février 1871 ; au début de mai, il se fit incorporer au 46e bataillon de la Garde nationale et fut fait prisonnier à Passy. Il fréquentait les clubs et faisait montre d’opinions exaltées.
Avant 1870, il avait subi, du 12 novembre 1862 au 4 janvier 1869, cinq condamnations à plusieurs mois de prison : quatre pour vol et une pour vagabondage. Le 7e conseil de guerre le condamna, le 17 janvier 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 23 juillet 1877, en déportation simple, puis, le 15 novembre 1879, en six ans de bannissement ; il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.