BELLOIS

Ferblantier à Paris ; communard.

Domicilié 7, rue des Filles-du-Calvaire à Paris (IIIe arr.), Bellois fut élu délégué des ferblantiers parisiens à l’Exposition universelle de 1867. Il devint à ce titre membre de la Commission ouvrière fondée à cette occasion.
C’est sans doute lui qui, garde national au 88e bataillon fédéré pendant la Commune de Paris, fut blessé et peut-être mort des suites de ses blessures. La mairie du IIIe arr. de Paris lui attribua (ou attribua à sa famille) une pension annuelle de 1 330 F comme victime « de la défense des libertés communales ». À la date du 15 mai 1871, un mois de pension avait été versé. Les 29 avril et 1er mai, la somme totale de 25 F avait également été versée au titre de secours en argent aux blessés. Voir Abadie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52336, notice BELLOIS , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 octobre 2018.

SOURCES : Eugène Tartaret, Commission ouvrière de 1867. Recueil des procès-verbaux des assemblées générales des délégués et des membres des bureaux électoraux, Paris, Imp. Augros, 1868, X-320 p. Journal Officiel de la Commune, 21 mai 1871, réimpression, Paris, V. Bunel, éditeur, 1872. — Les Murailles politiques françaises, Paris, Versailles, la Province, tome II, La Commune, 18 mars-27 mai 1871, Paris, L. Le Chevalier, éditeur, 1874, p. 540-541.

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