BELLOT Pierre, Louis (ou BELOT)

Né le 25 décembre 1853 à Paris, y demeurant, 79, rue de la Glacière (XIIIe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Pierre Bellot était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut volontaire dans la Division des Équipages de la Flotte, à Brest. Licencié le 13 mars 1871, il rentra à Paris chez sa mère et y resta jusqu’au 10 avril. Il se fit alors incorporer à la 25e batterie d’artillerie de la Commune qui occupait le bastion 72 ; il fut blessé le 16 mai et emporté à l’ambulance de la rue Lecourbe (XVe arr.), où on l’arrêta, le 15 juin ; on pensa qu’il avait été blessé à Issy et lui-même prétendit que c’était accidentellement par l’éclatement de cartouches de mitrailleuses.
Le commissaire de police du quartier Maison-Blanche (XIIIe arr.) fit sur lui un mauvais rapport ; par contre, le lieutenant de vaisseau qui l’avait eu sous ses ordres témoigna en sa faveur. Le 8e conseil de guerre le condamna, le 20 février 1872, à la déportation simple, et il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 24 octobre 1876, en huit ans de détention. Il fut incarcéré le 27 juillet 1877 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan), sa peine fut remise le 13 avril 1878 et il fut libéré le 24.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52342, notice BELLOT Pierre, Louis (ou BELOT) , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 octobre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754, BB 27 et H colonies 71. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2716. — Note de Louis Bretonnière.

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