BELVAL Louis, François

Né le 26 février 1844 à Neuilly-Saint-Front (Aisne), demeurant à Paris ; coiffeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Marié et père de trois enfants, Louis Belval s’était engagé pour la durée de la guerre. Libéré quand éclata l’insurrection du 18 mars 1871, il s’enrôla au 105e bataillon de la Garde nationale et fut élu sergent en avril à la 1re compagnie de marche. Le 8 mai, Belval alla au fort de Vanves où il demeura quatre jours, fut blessé le 13 mai et fait prisonnier.
Le commissaire de police du quartier de l’École militaire donna sur lui de mauvais renseignements : quoique marié, il vivait dans l’inconduite et délaissait sa femme et ses trois enfants. Le 19e conseil de guerre le condamna, le 3 janvier 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1875. Sa peine fut commuée, le 24 janvier 1878, en sept ans de détention.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52355, notice BELVAL Louis, François , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 octobre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/734, BB 27 et H colonies 71. — Note de Louis Bretonnière.

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