Né le 9 décembre 1840 à Bailleul (Nord) ; tisserand ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jules Bernaert était célibataire. Il servit au 22e régiment d’infanterie comme canonnier et resta volontairement dans les troupes fédérées ; on le dit « commandant de la flotte » et « capitaine de canonnière ».
Le 1er conseil de guerre le condamna, le 8 août 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il fut débarqué à Nouméa le 2 novembre 1872. Par la suite, il bénéficia de l’amnistie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/830. — Arch. PPo., B a/368. — Notes de Louis Bretonnière.