BERNOT Louis

Né le 24 avril 1849 à L’Isle-Adam (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Louis Bernot était le fils naturel de Prudence Philippine Bernot, couturière, originaire de L’Isle-Adam.
Célibataire domicilié à l’Haÿ-les-Roses (Seine, Val-de-Marne), il était soldat au 65e régiment de ligne. Il appartenait à la classe 1869 et fut incorporé, le 14 août 1870, dans ce régiment qui faisait partie de l’armée du Nord. Porté disparu le 19 janvier 1871, jour de la bataille de Saint-Quentin, il rentra le 27 à son dépôt de Valenciennes et fut renvoyé dans sa compagnie à Lille.
Le 18 mars, il manquait à l’appel ; un mois plus tard, il s’enrôlait dans un bataillon fédéré, les « Éclaireurs-Moreau », et fut fait prisonnier, le 25 mai, derrière une barricade à Montrouge.
Le 18e conseil de guerre le condamna, le 6 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire, peine commuée, le 30 janvier 1873, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée le 14 février 1877 en huit ans de détention. Il fut incarcéré le 9 octobre 1877 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et finalement gracié le 12 ou le 23 décembre 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52582, notice BERNOT Louis , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 juillet 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/784. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2819. — État civil de L’Isle-Adam, Naissances, 1849, Acte n°36 (Filae). — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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