Né à Paris le 1er mai 1847 ; tourneur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Louis Bernu était célibataire. Il avait subi cinq condamnations dont trois pour vol, et avait été condamné à la maison de correction jusqu’à l’âge de vingt ans. Pour faits relatifs à la Commune de Paris, il fut condamné, le 23 mars 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 3 novembre 1872, puis fut amnistié en 1879.
SOURCE : Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.