Né le 23 mars 1842 à Bar-sur-Aube (Aube) ; ferblantier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Gustave Berthault était le fils d’Antoine, Jean-Baptiste Berthault, ferblantier, et d’Anne Pouchenot.
Il fut garde, sous la Commune de Paris, au 160e bataillon de la Garde nationale et alla à Vanves, Montrouge, Bicêtre (Seine), puis à la barricade du pont d’Austerlitz où il fut blessé le 26 mai 1871.
Il fut condamné, le 24 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée en six ans le 15 août 1876. Il fut incarcéré le 27 juillet 1877 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et gracié le 2 novembre 1877. Il rentra par le Navarin.
SOURCE : Arch. Nat., BB 27. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2717. — Centre généalogique de l’Aube (Filae). — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.