Né le 18 janvier 1850 à Bar-le-Duc (Meuse) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Soldat de la classe 1870, Ernest Berthé se trouva, en mars 1871, dans une situation fausse : il lui était permis de rester à Paris à condition de répondre à l’appel à son corps deux ou trois fois par semaine ; il était alors sergent au 23e bataillon de chasseurs à pied.
Il fut condamné, le 4 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine lui fut remise en 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/841. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.