Né le 12 juillet 1821 à Sedan (Ardennes) ; demeurant à Paris, 33 bis, rue Miollis (XVe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Joseph Berthe était marié et sans enfant. Il dit, en 1872, être séparé à l’amiable de sa femme depuis dix-sept ans et vivre depuis seize ans avec une concubine. Ancien militaire, il fut, sous le 1er Siège de Paris, caporal à la 6e compagnie du 165e bataillon de la Garde nationale et, après l’armistice, jusqu’au 18 avril 1871, employé, quai de Grenelle, à débarquer des bois flottants ; il rejoignit alors son bataillon et fut arrêté, le 29 mai, place de la Concorde.
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 15 mai 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Remise lui fut faite de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/770. — Note de Louis Bretonnière.