Né le 20 novembre 1828 à Saint-Sigismond (Haute-Savoie) ; cocher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Louis Berthod était marié et sans enfant. Il avait été condamné, en 1865, à six mois de prison pour « coalition », et, en 1868, à trois mois pour outrage public à la pudeur et outrages à agents.
Caporal pendant le 1er Siège et sous la Commune de Paris à la 3e compagnie de marche du 218e bataillon, il fut fait prisonnier, le 21 mai 1871, à Passy. Le 12e conseil de guerre le condamna, le 6 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Remise lui fut faite de la peine le 11 août 1877 sous condition de résidence, elle-même levée le 15 janvier 1879. Il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/783. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.