Né le 13 juin 1832 à Bresnay (Allier) ; ouvrier raffineur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jean-Baptiste Berthollet était marié et père d’un enfant. Il avait subi trois condamnations : en 1862 à six mois de prison pour vol, coups et blessures ; en 1864 à trois mois pour escroquerie ; en 1867 à quatre mois pour port illégal de décoration.
Arrêté après la Commune de Paris, il fut mis en liberté, le 30 mai 1871, et se fit admettre le 1er juillet comme gardien de la paix auxiliaire « et contribua, en cette qualité, à plusieurs arrestations d’insurgés ». Dès le 18 juillet, il fut incarcéré de nouveau et condamné, le 6 novembre 1871, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Remise de la peine comme de l’obligation de résider lui fut faite en 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/824. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.