Militant de l’AIT à Paris
Fin avril 1870, la police de l’Empire, qui préparait le plébiscite du 8 mai, arrêta les principaux dirigeants de l’Internationale sous la double inculpation de complot et de société secrète. Robin, qui rédigea une protestation, et ses camarades du conseil fédéral parisien de l’Internationale qui la signèrent, s’élevèrent publiquement contre cette accusation et revendiquèrent pour l’Internationale le droit d’être la « conspiration permanente de tous les opprimés et de tous les exploités ». Ont signé : Ansel, Berthomieu, Bertin, Boyer, Chaillou, Chalain, Chaudey, Cirode, Combault, Dambrun, Delacour, Dupont, Durand, Durieux, Duval, Fournaise, Frankel, Franquin, Giot, Haucke, Langevin, Malzieux, Mangold, Marret, Ménard, Pagnerre, Portalier, Reynier, Rivière, Robin, Rochat.
Berthomieu signa également le texte suivant, qui se trouve à la Bibl. Nat. :
Manifeste antiplébiscitaire des Sections parisiennes fédérées de l’Internationale et de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières. À tous les travailleurs français. Citoyens ! [Signé] pour l’AIT : A. Combault, Reymond, Germain Casse, Berthomieu, Lafargue, E. Lefèvre, J. Johannard, J. Franquin ; pour la Chambre : A. Theis [Theisz], Camélinat, etc.
SOURCES : La Marseillaise, 2 mai 1870. — James Guillaume, L’Internationale, Documents et Souvenirs (1864-1878), Paris, 4 vol., 1905-1910, t. 2, p. 30-31. — Manifeste antiplébiscitaire des Sections parisiennes fédérées de l’Internationale et de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières. À tous les travailleurs français. Citoyens !, Paris, Impr. E. Voitelain et Cie, s. d. [1870] in-8°, 2 p., Bibl. Nat., Lb 56/2648.