JULLIEN René

Par Marie-Louise Goergen

Né en 1926 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; mécanicien de route ; secrétaire du syndicat CGT des cheminots de La Roche-sur-Yon (Vendée) de 1953 à 1959 ; membre du bureau du secteur de Nantes (Loire-Atlantique) de 1963 à 1970.

Fils d’un employé du chemin de fer, René Jullien eut un frère qui était également employé SNCF, ancien apprenti. Apprenti dans une petite entreprise métallurgique à La Roche-sur-Yon, René Jullien obtint son CAP d’ajusteur le 16 juin 1943. Entré à la SNCF le 16 juillet 1943 comme mineur ouvrier au dépôt de La Roche-sur-Yon, il organisa le sabotage de la plaque tournante du dépôt le 8 juin 1944 pour immobiliser quatre trains de troupes allemandes en gare. Il eut comme complices Lucien Burdin, qui fut par la suite conducteur autorail à Nantes et Raymond Pontoizeau, qui devint son beau-frère. Le lendemain il prit le maquis jusqu’en février 1945, après avoir refusé l’engagement militaire.

Au début des années 1950, il « monta » des colonies de vacances et le service social de la SNCF à La Roche-sur-Yon. Nommé élève-mécanicien en mars 1956, il fut muté comme mécanicien de route au dépôt de Nantes-Blottereau en février 1960.

Il fut secrétaire du syndicat CGT des cheminots de La Roche-sur-Yon pendant la grève d’août 1953 jusqu’au 31 décembre 1959. Il fit également partie du bureau de l’Union départementale CGT de la Vendée de 1954 à 1959. Délégué du personnel Agents de conduite de 1958 à 1974, il était membre du comité de travail et du comité de travail régional Agents de conduite. Il bénéficia d’une formation de deux semaines en 1954 au Centre confédéral de Gif-sur-Yvette avec Jean-Pierre Grignon. Il participa à de nombreux congrès départementaux de Vendée et de Loire-Atlantique, ainsi qu’à plusieurs congrès confédéraux.

Après sa mutation à Nantes, il fut membre du bureau de secteur de Nantes et responsable à l’éducation de 1963 à 1970.

Adhérent des Jeunesses communistes à partir de décembre 1943, René Jullien fit partie du comité fédéral PCF de Vendée de 1950 à 1954 et un temps du secrétariat fédéral (voir (Auguste Brunet, Albert Barbeau et Louis Le Viquel). Il fut conseiller municipal communiste de La Roche-sur-Yon de 1952 à 1955.

Conseiller des prud’hommes de Nantes de 1976 à 1982, il prit des engagements en faveur des retraités. Membre du bureau des cheminots retraités de Nantes de 1976 à 1992, il faisait encore partie du comité du secteur retraités en 2003. Membre du bureau USR-44 de 1979 à 1999, il fut également responsable du Collectif interprofessionnel CGT des retraités de Nantes et Région de 1983 au 1er janvier 2000.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article5267, notice JULLIEN René par Marie-Louise Goergen, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 13 mars 2012.

Par Marie-Louise Goergen

SOURCE : Renseignements communiqués par René Jullien à Carlos Fernandez.

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