JUNG Alphonse, Joseph, Marie

Par Jean-Pierre Bonnet

Ajusteur ; militant CGTU, puis CGT et communiste ; résistant.

Au début des années 1930, Alphonse Jung exerçait le métier de chauffagiste et sanitaire. Militant de la CGTU, il participa à toutes les luttes sociales tant au plan local que national (contre les décrets Laval par exemple). À la suite du mouvement de grève de mai-juin 1936, il fut licencié de son entreprise en novembre et entra alors aux chemins de fer le 19 décembre 1936.

Ajusteur aux ateliers de Bischheim, il adhéra immédiatement au syndicat CGT réunifié et quelques mois plus tard au Parti communiste.

Au début de la guerre, Alphonse Jung fut déplacé de Bischheim à Tours, puis à Capdenac (Lot) avant de revenir en Alsace. Congédié par la Reichsbahn à la fin de 1940, il devint salarié à l’Arsenal. Ayant refusé le serment d’allégeance à Hitler le 19 décembre 1943, il fut interné au camp de Schirmeck où il fit partie de l’organisation de résistance. Libéré le 23 novembre 1944, engagé dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI), puis intégré le 10 février 1945 à l’armée du Rhin, blessé et hospitalisé le 12 mars, il fut démobilisé en mai 1945, puis reprit son service à la SNCF en août.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article5268, notice JUNG Alphonse, Joseph, Marie par Jean-Pierre Bonnet, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 7 juin 2011.

Par Jean-Pierre Bonnet

SOURCE : Arch. Fédération CGT des cheminots.

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