Né le 4 décembre 1837 à Iré-le-Sec (Meuse) ; demeurant à Paris, 9, rue Robert-Foulon (?) ; journalier ; communard.
Henri Bertrand était célibataire. Il avait été condamné, le 14 juillet 1863, par le tribunal correctionnel de Montmédy, à 16 F d’amende pour outrages envers fonctionnaire. Il habitait Saint-Denis depuis 1870 et ne fit aucun service pendant le 1er Siège de Paris.
Dans le courant de mars 1871, il fut renvoyé par son patron, pour inconduite, et s’enrôla dans la 6e compagnie de marche du 1er bataillon de chasseurs de la Garde. Il fut fait prisonnier le 21 mai, aux fortifications situées en face de Passy.
Le 17e conseil de guerre de Versailles le condamna, pour port d’armes, le 20 mars 1872, à quatre ans de prison et cinq ans de surveillance. Il fut incarcéré le 8 avril 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et transféré le 17 novembre 1872 à Landerneau (Finistère).
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/776. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 1653.