BERTRAND Jean-Pierre

Né le 24 avril 1827 à Saint-Félix-de-Châteauneuf, arrondissement de Tournon (Ardèche) — serait-ce Saint-Félicien ? — ; demeurant à Paris, 29, rue des Deux-Écus (Ier arr.) ; ouvrier tailleur d’habits ; communard.

Jean-Pierre Bertrand était marié et sans enfants. Simple garde, sous la Commune de Paris, à la 6e compagnie sédentaire du 196e bataillon, il alla une fois aux remparts et fut arrêté, le 13 juin 1871, chez lui.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 2 décembre 1871, à cinq ans de détention et à la dégradation civique ; à Thouars (Deux-Sèvres), il se montrait, en juin 1876, « un ouvrier assez habile, mais peu laborieux et peu maniable » ; le patron qui l’employa de 1866 à 1871 avait dit « travail parfait ».
Bertrand Jean-Pierre est-il Bertrand J.-P. qui publia, en mars 1871, Le Moniteur de la Paix, « Les Parisiens en Deuil », 2 pp. et Le Moniteur parisien, « La revanche contre les Prussiens », 2 pp., chacun de ces journaux n’ayant eu qu’un numéro (cf. G. Del Bo) ?

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52712, notice BERTRAND Jean-Pierre , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2021.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/740. — La Comune di Parigi, Feltrinelli Editore, Milano, 1957 (G. Del Bo).

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable