Né le 6 décembre 1839 à Montaud (quartier de Saint-Étienne) ; participant au mouvement insurrectionnel de Saint-Étienne, en mars 1871.
Fabricant d’huile à Saint-Étienne (Loire), Maurice Bertrand fut condamné par contumace, le 29 décembre 1871, par la cour d’assises de Riom (Puy-de-Dôme), à la déportation dans une enceinte fortifiée, pour participation au mouvement insurrectionnel de Saint-Étienne, en mars 1871, peine commuée en dix ans de bannissement. Il n’avait subi antérieurement aucune condamnation. Réfugié à Genève, il dirigea un commerce de bois et charbons et demeura en Suisse après l’amnistie. Voir Benoît Thibaudier.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/863. — Arch. PPo., B a/367, a/431 et listes de contumaces. — L. Descaves, Philémon vieux de la vieille, Paris, 1913, 10e édition, p. 68, 316.