Né le 27 décembre 1851 à Villefranche-sur-Saône (Rhône) ; coutelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
David Bérujat était célibataire. Il fut condamné plusieurs fois pour vagabondage : le 25 octobre 1866 à quinze jours de prison ; le 21 novembre 1866 à un séjour en maison de correction ; le 3 octobre 1868 à quinze jours de prison ; le 30 octobre 1868 à un mois de prison ; le 5 mai 1870 à un mois ; le 19 octobre à deux mois.
Il prétendit s’être engagé volontairement, pendant la guerre, au 50e régiment de ligne et avoir été licencié le 14 mars 1871 ; il arriva à Paris le 19 et s’enrôla au 126e bataillon de la Garde nationale ; le 23 mai, il était à la barricade de Bercy ; il fut arrêté à Belleville le 28 mai.
Le 11e conseil de guerre le condamna, le 2 avril 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.