BEURNÉ Léon

Né le 30 octobre 1847 à Blévaincourt (Vosges) ; demeurant à Paris, 51, boulevard de Strasbourg, (Xe arr.) ; garçon marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Léon Beurné était célibataire. Soldat de 2e classe en 1868, réformé en 1869 après quelques mois de service dans le 18e régiment de ligne, il se rendit alors à Paris et travailla comme homme de peine au chemin de fer de l’Ouest, puis comme garçon marchand de vins.
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à la 1re compagnie de marche du 196e bataillon de la Garde nationale ; il fut condamné, le 17 mars 1871, à un mois de prison pour coups volontaires et libéré peu après par les insurgés ; il fut incorporé, le 8 mai, dans un bataillon de chasseurs fédérés ; le 10, il alla à Neuilly, puis au bois de Boulogne, et, le 21, rentra chez lui ; il fut fait prisonnier le 23, à la suite d’une perquisition.
Le 9e conseil de guerre le condamna, le 8 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 11 juin 1873, en déportation simple, et remise le 11 octobre 1877, la résidence obligatoire elle-même étant remise le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52782, notice BEURNÉ Léon , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 novembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/747. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable