BEZIAS Jean, Pierre

Né le 20 novembre 1824 à Vue (Loire-Inférieure) ; demeurant à Levallois-Perret (Seine), 20, rue Launais ; cantonnier ; communard.

Célibataire, en 1870, Jean Bezias vivait depuis douze ans en concubinage avec une femme Fraboulet qui sera condamnée en même temps que lui pour recel d’objets volés. Ancien militaire libéré en 1856 avec un certificat de bonne conduite, Bézias fut rappelé, pendant le 1er Siège de Paris, comme simple garde à la compagnie des carabiniers du 132e bataillon de la Garde nationale ; il passa cinq ou six jours au pont d’Asnières, puis à Levallois-Perret, dit-il, jusqu’à l’arrivée des troupes ; il fut arrêté à Belleville, le 28 mai 1871.
On lui reprocha des pillages à Levallois-Perret, et le 5e conseil de guerre le condamna, le 19 février 1872, à vingt ans de travaux forcés ; remise de cinq ans lui fut faite le 15 novembre 1879 ; il avait également dû acquitter 200 F d’amende sous contrainte de 60 jours et été déchu du droit de porter la médaille militaire. Amnistié, il rentra en France par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52794, notice BEZIAS Jean, Pierre , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 novembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable