BEZIAT Joseph, Antoine, Vincent (ou BEZIA)

Les parents de Joseph Beziat s’appelaient Joseph Beziat et Marie Toulouse.
Il était marié, père d’un enfant et domicilié à Paris au 79 bis, Rue Rébeval (actuel XIXe arr.). Ancien militaire, il appartint durant le 1er Siège de Paris à la 3e compagnie d’artillerie du XIXe arrondissement et continua après le 18 mars 1871 ; au début de mai, il fut nommé adjudant sous-officier ; le 23 mai, il quitta Paris et se réfugia à Saint-Mandé (Seine, Val-de-Marne).
Il avait quitté sa femme depuis vingt ans environ et vivait avec une femme qu’il avait associée à son commerce. Il aurait été sans probité : en avril 1871, il aurait vendu son fonds au fils de sa concubine, puis aurait continué à acheter des marchandises et il envoya le vendeur se faire payer à sa concubine qui refusa. Condamné par le 5e conseil de guerre à la déportation simple avec dégradation civique et paiement des frais, le 2 février 1872, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 1er ou 19 décembre 1876, en huit ans de détention. Il rentra par le Tage, fut incarcéré le 9 octobre 1877 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et transféré le 9 novembre 1877 à Thouars (Deux-Sèvres). Sa peine fut définitivement remise le 21 juin 1878.