BICARDAT Jean-Baptiste

Né le 19 avril 1824 à Cernay, arrondissement de Belfort (Haut-Rhin) ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Garde pendant le 1er Siège de Paris à la 3e compagnie sédentaire du 91e bataillon de la Garde nationale, en même temps que membre du conseil de famille de sa compagnie, J.-B. Bicardat continua sous la Commune et, d’après plusieurs témoignages, prit part à la sortie de Neuilly, mais ne quitta plus son domicile, du 21 au 28 mai 1871.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 23 avril 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 8 mai 1879, en cinq ans de bannissement, remis eux-mêmes le 5 juin 1879. Il était rentré en France par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52814, notice BICARDAT Jean-Baptiste , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 novembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 et H Colonies 71. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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