Né à Bicqueley (Meurthe) le 27 février 1822 ; demeurant, 15, rue Servan, à Paris (XIe arr.) ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. Ancien militaire, il fut nommé lieutenant à la 3e compagnie de marche du 219e bataillon lors de la formation de la Garde nationale ; il conserva ce poste pendant la Commune de Paris. Il fut arrêté, le 28 juillet 1871 ; libéré le 2 février 1872, il fut arrêté de nouveau le 16 avril 1872.
En 1865, il avait été condamné à un mois de prison pour vol ; Bigeard fut condamné, le 22 mai 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Amnistié, sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 : il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Nat., BB 24/791. — Notes de Louis Bretonnière.