Né le 8 novembre 1843 à Sainte-Adresse (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris ; fumiste ; communard.
Célibataire, Bigot avait été condamné, le 14 juin 1865, à six jours de prison pour vol ; mais il envoyait à sa mère chaque année un secours de 120 F — fait attesté par le maire du Havre où elle habitait.
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à la 1re compagnie de marche du 45e bataillon de la Garde nationale, puis fut versé dans la 6e compagnie sédentaire du même bataillon au moment de l’armistice et continua sous la Commune, bien que son patron lui eût offert du travail jusqu’au mois d’avril 1871. Il fut fait prisonnier, le 4 avril, sur le plateau de Châtillon.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 30 mars ou le 5 avril 1872, à cinq ans de détention. Il fut incarcéré le 21 décembre 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan). Sa peine fut remise le 11 ou le 28 novembre 1875.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2414.— Note de J.-Y. Mollier.