Né le 7 avril 1848 à Vanves (Seine) ; couvreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, Célestin Billard aurait été condamné, avant 1870, pour vol et outrage aux mœurs, mais on ne put rien prouver, son casier judiciaire ayant été détruit dans un incendie. Pour avoir servi la Commune de Paris, le 20e conseil de guerre le condamna, le 13 janvier 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Il fut amnistié et ramené par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/843. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.