Né le 28 octobre 1826 à Béziers (Hérault) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, ancien soldat au 74e régiment de ligne, Biribi appartint, pendant le 1er Siège de Paris, à la batterie du 2e secteur ; sous la Commune, il se fit incorporer dans l’artillerie de la XXe légion, le 14 mai 1871 seulement ; il fut arrêté le 28 mai.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 30 avril 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 11 janvier 1878, en sept ans de détention, avec remise totale le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.