Né le 25 novembre 1841 à Mestes, arrondissement d’Ussel (Corrèze) ; ouvrier carrier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Bironnet était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut garde à la 3e compagnie de marche du 177e bataillon de la Garde nationale et continua sous la Commune ; le 3 avril 1871, il prit part à la sortie de Châtillon ; du 5 au 7 avril, il était dans les tranchées du fort d’Issy ; du 11 au 15 avril, à Neuilly ; du 4 au 24 mai, au Moulin Saquet. Le 25 mai, il défendit la barricade de la place Jeanne-d’Arc (XIIIe arr.) puis se rendit.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 11 janvier 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa grâce lui fut accordée le 20 avril 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739 et H colonies 71. — Note de Louis Bretonnière.