Né le 8 août 1841 à Châtillon-sur-Loire (Loiret) ; demeurant à Paris ; couvreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il avait été condamné trois fois pour vol : le 16 décembre 1857 à quinze jours de prison, le 15 janvier 1862 à un mois, en janvier 1871 à huit jours.
Pendant le 1er Siège de Paris, Louis Blanchet était simple garde au 160e bataillon, 4e compagnie de marche et, le 15 avril 1871, entra comme clairon à la 3e compagnie du même bataillon ; le 25 mai, il se réfugia chez un ami passage de la Forge-Royale (XIe arr.), puis rentra chez lui le 28.
Il fut arrêté le 8 juin, et le 20e conseil de guerre le condamna, le 2 mai 1872, à la déportation simple ; on dit que pendant l’insurrection sa maîtresse le suivait comme ambulancière. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine lui fut remise contre obligation de résidence d’abord le 24 janvier 1878, puis entièrement le 26 avril 1879 ; il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.