BLEIN-MONTREINAL

Communard, exilé aux États-Unis.

Réfugié de la Commune de Paris résidant à New York, proche de la mouvance blanquiste. En 1876, Blein-Montreinal fut en tant que membre du comité exécutif du groupe communiste-révolutionnaire de New York, l’un des signataires du manifeste d’inspiration blanquiste adressé aux Communards proscrits et autres révolutionnaires :
« Dans l’armée de la Révolution, les moyens les plus efficaces à employer pour l’extermination complète de la bourgeoisie, les meilleurs armes pour se défendre contre les agressions et les pièges de ses valets sont : les représailles, l’immolation impitoyable de tous nos ennemis, la destruction de leurs palais et de leurs propriétés par l’incendie...
« Avec le dernier prêtre disparaîtra le dernier vestige de l’oppression et de la misère. Le moment approche où les événements vont nous faire surgir sur le terrain de la revanche pour la dernière lutte et la victoire définitive.
« Communistes, athées, révolutionnaires, serrons les rangs. Qu’un parti plus sacré que celui de la Sainte-Alliance nous unisse pour marcher à la conquête du pouvoir politique pour l’extermination complète des jésuites de la bourgeoisie. »
Les réfugiés de la Commune signataires de ce texte étaient Jean Baron, Blein-Montreinal, Louis Crosse, Henri Hanser, Benjamin Robinet, Jules Thomas et L. Willermain.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53037, notice BLEIN-MONTREINAL, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 novembre 2018.

SOURCE : Arch. PPo., B a/435, rapport du 28 mai 1876.

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